Miss Pérégrine et les enfants particuliers

Orphelin de guerre, le grand-père de Jacob lui raconte depuis toujours des histoires incroyables, peuplées de personnages aux pouvoirs plus étranges les uns que les autres et de monstres sanguinaires. Mais aujourd’hui, Jacob a seize ans, un seul véritable ami, une vie ennuyeuse, et il ne croit plus aux contes de fées. Jusqu’au jour où il aperçoit près du corps de son aïeul, laissé entre la vie et la mort, une créature à vous glacer le sang…

Impossible de ne pas penser à Big Fish, le film de Tim Burton, en lisant les premières lignes de Miss Pérégrine et les enfants particuliers. Et pourtant Ransom Riggs parvient à tirer son épingle du jeu avec ce roman haletant riche en évènements !

Le lecteur n’a effectivement pas le temps de s’ennuyer : l’histoire, qui commence dans notre monde, de nos jours, oscille constamment entre réalisme et fantastique, et l’on se retrouve bien vite dans la situation du héros, à essayer de distinguer le vrai du faux… L’auteur a d’ailleurs tout fait pour entretenir cet effet puisque, en bon cinéaste, il a inséré dans le récit de vieilles photographies dont on a du mal à dire si elles sont truquées ou non. Un peu sceptique au début, je dois avouer que ces images servent l’ambiance inquiétante que l’histoire fait planer, tout en donnant un semblant d’authenticité à ce récit dont le narrateur est aussi le héros.

Un roman pas comme les autres, à lire à partir de 13 ans.

(Merci à Jeanne pour le conseil avisé !)

< Ransom Riggs, Miss Pérégrine et les enfants particuliers
(traduit de l’américain par Sidonie Van den Dries), Bayard Jeunesse, 2012 >

Le petit plus :

Si vous avez aimé ce roman, sachez qu’il existe une suite : Hollow City, sorti en juin 2014 chez le même éditeur. Et si vous avez aimé la série, vous serez heureux d’apprendre qu’elle sera bientôt adaptée au cinéma par Tim Burton ! Pour en savoir plus sur le casting, c’est ici.